Les thérapies cognitivo-comportementales
Les thérapies cognitivo-comportementales sont l'illustration la plus emblématique des thérapies brèves.
Les thérapies cognitivo-comportementales (dites TCC) ont vu le jour dans les années 1950 aux Etats-Unis, d’abord avec le comportementalisme (« behaviorism »). Leur modèle théorique est celui des théories de l’apprentissage, et notamment des modèles du conditionnement.
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Les thérapies
Les thérapies cognitivo-comportementales sont l'illustration la plus emblématique des thérapies brèves.
Les thérapies cognitivo-comportementales (dites TCC) ont vu le jour dans les années 1950 aux Etats-Unis, d’abord avec le comportementalisme (« behaviorism »). Leur modèle théorique est celui des théories de l’apprentissage, et notamment des modèles du conditionnement.
Dans les années 60 naissent les thérapies cognitives (Beck), dans la mouvance des théories de l’information. Celles-ci considèrent que les schémas cognitifs (le système de pensées qui accompagnent le patient) sont déterminants dans l’explication des troubles ou symptômes, et que la thérapie peut aider à modifier ces « pensées dysfonctionnelles » lorsqu’elles sont erronées ou biaisées.
Plus tard encore (années 2000) apparaissent les thérapies dites de « troisième vague » : thérapies centrées sur les émotions, thérapie des schémas, ACT (thérapies d’acceptation), Mindfulness (méditation en pleine conscience).
Les principes généraux
Principes généraux des TCC :
- Les TCC sont considérées comme des thérapies de courte durée (3 mois au minimum, environ, en fonction des problèmes posés et de l’investissement personnel du patient).
- Le thérapeute TCC s’appuie sur différents modèles issus de l’évolution de la recherche scientifique. Il s’appuie sur une méthodologie scientifique expérimentale mettant en œuvre des théories et protocoles spécifiques.
- Le principe des thérapies cognitivo-comportementales est de travailler sur le problème soumis par la personne, dans l'ici et maintenant, en accordant un place très réduite à la recherche des causes et historiques (bien que celles-ci soient abordées).
- Les TCC interviennent à plusieurs niveaux inter-reliés :
• Au niveau de nos schémas de pensée (nos cognitions), qui seront corrigés par rapport à des situations concrètes,
• Au niveau de nos émotions, qui guident fortement certains de nos comportements, par exemple, l'évitement dans le cas des phobies,
• Ainsi qu’au niveau des comportements,
- Les TCC corrigent et améliorent.
Le thérapeute en T.C.C.
aide le patient à analyser les interactions entre ses pensées
Les TCC partent du postulat que la majorité de nos souffrances, de nos angoisses proviennent du fait que les individus interprètent les situations qu'ils vivent. Les individus se constituent au fil du temps, des schémas cognitifs au travers de leurs diverses expériences. Ces schémas peuvent entraîner une vision erronée des situations vécues.
- Ainsi, les souffrances vécues par les individus résideraient dans le fait de pensées dysfonctionnelles, pensées acquises au travers les expériences (et ce dès les premiers jours de vie).
- Pour diminuer ces souffrances, le thérapeute et le sujet vont chercher à travailler sur ces pensées dysfonctionnelles. Il va s'agir dans un premier temps de les repérer, puis dans un second temps, d'induire d'autres pensées afin de changer les comportements du sujet.
- Le thérapeute en T.C.C. aide le patient à analyser les interactions entre ses pensées, les émotions qui en découlent et le comportement engendré par ces pensées et ces émotions. L'individu est en effet sujet à des distorsions ou inférences cognitives. Ces pensées automatiques sont source de souffrance.
- Au départ de la thérapie, le thérapeute et son patient définissent les objectifs de la thérapie. À la fin de la thérapie, ils opèrent ensemble une évaluation, ils font un bilan. Le thérapeute travaille avec des techniques très cadrées, Il s'intéresse à "l'ici et maintenant".
Les thérapies cognitivo-comportementalistes
démontrent une efficacité importante
- L’approche TCC ne prétend pas comprendre l’individu dans sa globalité (contrairement à la psychanalyse), mais cherche juste à soulager la souffrance au niveau où elle se trouve : Par exemple : Les TCC considèrent qu’on peut très bien (et assez facilement) se débarrasser d’une phobie sans en comprendre l’origine dans l’histoire infantile ou sa place en tant que symptôme dans la dynamique psychique générale du sujet).
- Le praticien TCC intervient beaucoup dans les séances : Il pose des questions, il donne des explications sur le trouble, il propose un plan de thérapie, il explique différentes techniques, il peut être amené, par exemple, à effectuer des jeux de rôle avec le patient…
- En TCC le patient est, également, assez actif : Il lui est demandé de « pratiquer » en dehors des séances des « exercices » vus en séance, de noter différentes choses sur un carnet de thérapie…
Une efficacité importante
Les thérapies cognitivo-comportementalistes démontrent une efficacité importante en ce qui concerne le traitement d'une série de troubles psychologiques, notamment :
• Phobies
• Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
• Anxiété
• Troubles alimentaires (boulimie, anorexie)
• Dépression
• addictions (alcool, tabac, drogue, jeux...)